Sep
08
Rénovation thermique du Lycée Joliot Curie à Dammarie-les-Lys
Esthétisme et enjeux environnementaux
L’opération a consisté en la réhabilitation thermique du lycée, qui s’inscrit dans un tissu urbain peu dense, proche de la forêt de Fontainebleau. Le projet avait pour objectif de donner une nouvelle image aux constructions existantes, avec une unité architecturale cohérente.
Tous les éléments du projet sont conçus de façon à intégrer les différentes constructions dans son environnement proche, en répondant avec des matériaux et teintes chaudes en accord avec la nature, ainsi que le renfort de la trame verticale, qui répond à la trame des arbres à haute tige, multiprésents dans le site.
L’ensemble des façades seront habillées en bardage métallique avec une teinte irisée, qui évolue en fonction de la lumière ; le préau est habillé d’un bardage bois, qui permet de donner une ambiance chaleureuse à l’espace abrité.
Enfin, l’architecture évolue en fonction des saisons, de la lumière, de la position du soleil et de la position du piéton.
Les travaux ont porté sur le traitement de l’enveloppe par une isolation thermique extérieure des façades et toitures, ainsi que le remplacement des menuiseries.
À l’intérieur les travaux ont consisté à la mise en place d’un système mécanique de rénovation de l’air en double flux, afin d’améliorer la qualité de l’air dans les salles de classe, ainsi que le remplacement de l’ensemble des luminaires par du LED.
92 Logements à Bonneuil Sur Marne (94)
Le Projet urbain
omposteLe projet se situe entre un collège et une opération de logements sociaux de Valophis. L’implantation fragmentée des masses bâties a été conçue de façon à respecter la position des bâtiments du collège et celle des bâtiments voisins. Un grand jardin central, placé en cœur d’îlot, fait écho aux autres espaces verts du quartier, pour accroître les espaces de biodiversité.
Programme
Au rez-de-chaussée, les appartements ont des prolongements extérieurs, de petits jardins privatifs ou de belles terrasses extérieures. En étages courants, les grands appartements sont placés dans les angles avec une double ou triple orientation, et au centre, les logements sont traversants. Toutes les typologies sont donc bien éclairées et ventilées.
Espaces communs & extérieurs
Les cheminements extérieurs apportent une sécurisation du périmètre de toute la parcelle avec des accès contrôlés,
un cheminement vers les points de collecte des ordures depuis le cœur d’îlot en toute sécurité (et depuis l’espace public), un parcours vers les halls depuis l’intérieur de l’îlot, avec double contrôle d’accès, un parcours résidentiel végétalisé et de petites places thématiques.om
Halte Fluviale et Parc Urbain à Sarralbe : Une Symbiose entre Architecture et Paysage
Présentation du Projet
Le canal de la Sarre, construit en 1861 et ouvert à la navigation en 1866, incarne l’ère industrielle à travers ses 63 km et ses 27 écluses. Aujourd’hui, grâce à une intervention architecturale et paysagère ambitieuse, un tronçon de 200 mètres sur 40 mètres de large a été métamorphosé pour offrir un espace multifonctionnel.
Halte Fluviale
Le projet est rythmé par :
– Deux entrées principales : Est et Ouest, depuis la rue Ernest Solvay, ainsi que deux entrées intermédiaires. L’une de ces entrées est alignée avec le « château » Werner, respectant une composition axiale et ouverte sur la ville. L’autre entrée se situe face aux actuels terrains de tennis.
– Des murets de soutènement en gabion : Ces murets en escalier soulignent le relief naturel du terrain, ajoutant une dimension esthétique et fonctionnelle au parc.
L’aménagement de la halte fluviale comprend :
– Un quai moderne : Couvrant la majeure partie des berges, il est équipé pour assurer l’amarrage sécurisé et le confort des plaisanciers.
– Des Aires de pique-nique : Trois zones de pique-nique, protégées des nuisances sonores de la rue Ernest Solvay par des aménagements paysagers, offrent un cadre agréable pour la détente.
Parc Urbain
Le parc urbain, accessible au public, propose :
– Un cheminement entre sentiers et pistes cyclables : Des chemins piétonniers et une liaison avec la piste cyclable depuis la passerelle en amont, créant un espace de déambulation harmonieux.
– Des Points de vue et espaces verts : La topographie des lieux est exploitée pour offrir des points de vue sur le centre-ville et le clocher de l’église via des « trouées » visuelles. La composition paysagère privilégie les espaces libres, engazonnés ou en prairies.
– Des aires d’arrêt et de pique-nique : Situées sur un niveau intermédiaire, ces aires offrent une vue panoramique sur le canal et la ville, parfaites pour les cyclistes et les piétons.
> Sarralbe remporte le prix des entrées de ville et des franges urbaines en 2016.
La presse en parle :
https://www.lemoniteur.fr/article/entree-douce-a-sarralbe.1385074
Construction d’un complexe sportif à Colombes
Dans la continuité des équipements sportifs développés sur la ville de Colombes et dans un esprit de prolongement des ambitions de la ZAC Arc sportif, le complexe sportif de Colombes se doit de porter les ambitions de la ville à devenir un site Olympique pour les JO de 2024.
Une maîtrise des ambiances et une qualité d’usage
Le premier acte fort de notre projet a été de positionner la grande salle au niveau bas. Cela permet de faciliter l’évacuation des différents publics et une bonne desserte des flux. Ensuite, le deuxième acte fort est le positionnement du hall et l’empilement judicieux des programmes. En effet, le hall est accessible et facilement repérable depuis l’espace public. C’est une grande fenêtre sur la ville. Il occupe tout l’espace impressionnant sous les gradins, en triple hauteur et s’ouvre vers l’extérieur au Nord. De plus, il s’ouvre vers la grande salle, qui se donne en spectacle sur le hall. Un escalier d’honneur donne accès direct aux gradins. La salle de réunion, elle, est directement accessible du hall tout comme la petite salle. Enfin, le troisième acte fort a été de superposer tous les programmes annexes, humides, les fluides et les locaux techniques, dans des étages standards et qui plombent. Cela facilite les descentes de charges et de fluides et permet de rationalisé le projet. Ainsi, aucune interaction entre les annexes et les grands volumes.
Un univers végétal en lien avec le patrimoine existant
Le quatrième acte fort est de créer tout un univers végétal se composant autour de la préservation des platanes existants. La végétation se décline sur différents supports et devient composante architecturale. Aussi, elle est présente en tant que grande façade végétale comme bardage. Il est intéressant d’imaginer les interactions entre le numérique et le végétal et de jouer sur le passage de l’un vers l’autre. Nous utilisons aussi les toitures pour végétaliser le bâtiment avec des systèmes de toitures « sauvages ». En effet, avec des nichoirs à oiseaux, cela fertilise naturellement les complexes et les substrats, favorisant la biodiversité.
L’intelligence constructive au service de l’architecture
Le cinquième acte fort est la logique structurelle. Dès le concours, toutes les études structurelles sont d’ores et déjà menées avec un principe mixte (béton, métal & bois) de superposition des salles maîtrisées. Les pignons des deux salles en béton portent une grande poutre voile métallique. Cette dernière porte toutes les poutres transversales : celles des gradins et de la salle du haut, en bois. En effet, cela nous donne toutes les quantités nécessaires pour un bâtiment décarboné et biosourcé. Cette maîtrise de la charpente et cette simplicité nous permettent de résoudre et de simplifier l’empilement des volumes.
Un bâtiment signal qui répond à deux univers
Le sixième acte fort de notre projet est d’offrir un bâtiment exprimant deux interfaces fortes.Tout d’abord, la première interface, urbaine, accueillante, ouverte sur la ville et adressée au quartier. C’est la façade d’entrée du bâtiment. Elle s’organise tout en douceur, dans un jeu sculptural de volumes. Ainsi, cette façade offre une grande fenêtre sur la ville depuis le haut des gradins. Une grande paroi permet d’afficher une fresque urbaine, un tableau géant ou encore une composition avec un motif très graphique. Dans le cadre de notre projet, nous incluons une paroi artistique avec une grande fresque sur le sport. Nous pouvons imaginer que chaque année, ou selon les souhaits de la ville, un autre artiste puisse prendre possession de cette paroi et venir y faire une intervention géante. Aussi, la façade est donc évolutive, au gré du temps et des évènements. Pour les JO, un grand drapeau ou des logos peuvent s’inscrire sur le bâtiment. Ensuite, sa deuxième interface, numérique et dynamique, s’exprime face à la ville. Elle s’exprime également face au territoire et à la A86 : c’est une façade cinétique. En fonction du moment de la journée, des saisons et des évènements, elle peut, grâce à une composition d’écrans LEDS, faire évoluer l’esthétique et la perception du bâtiment dans son environnement.
Pour aller plus loin :
Reconstruction d’un groupe scolaire à la Courneuve
Groupe scolaire à Aubervilliers
Groupe scolaire à Villepinte
Construction du iXCampus à Saint-Germain-en-Laye
Un projet mixte ou se rencontrent le monde l’étudiant et celui des salariés
L’opération consiste à doubler la surface du campus technologique et universitaire afin d’accueillir 1200 étudiants et 900 salariés. L’enjeu est de construire 3 bâtiments durables
visant la neutralité carbone.
Elle se compose d’un Auditorium, studio d’enregistrement, salles de réunion partagées, bibliothèque et salle de lecture, salle de soins/infirmerie, espace de coworking, bureaux,
café, salles de cours, informatiques, enseignants, pôle restauration, jardins.
Les programmes sont liés par des espaces partagés et des passerelles favorisant les rencontres et les interactions entre les entreprises high tech, les start-ups, l’enseignement supérieur. Cette mixité vise à promouvoir la fertilisation croisée au service de
l’intelligence collective et de l’innovation.
Pour aller plus loin :
Rénovation d’un Crous à Cachan
151 logements à Caen (14) Les jardins de Calix
Ce projet s’inscrit dans un projet urbain initié par l’agence de paysagisme Laverne et COBE.
Prévu sur l’ancien site du CHR, l’îlot G est l’un des sept îlots composant l’ambitieux projet des jardins de Calix. Il comporte quatre bâtiments de logements distincts.
Afin de libérer un maximum d’espace pour le jardin central et de marquer l’articulation le long de la future promenade de Calix, nous avons fait le choix de nous implanter en limite parcellaire. De plus, les volumes sont fragmentés afin de permettre une perméabilité visuelle et paysagère.
Les toitures des bâtiments sont ponctuées par des pergolas en bois tantôt en prolongement des toitures en pente, tantôt comme un événement indépendant à la forme bâtie et de donner une image d’une architecture domestique. Ces éléments permettent d’intimiser les espaces extérieurs, en plus du travail paysager sur la topographie.